Muyiwa Kunnuji & Osemako
Muyiwa KUNNUJI (Nigéria), ultime trompettiste du père de l’Afrobeat Fela KUTI, a côtoyé les plus grands artistes de la musique africaine, précurseurs de nouveaux styles, nouveaux sons, des années 50 à l’aube du troisième millénaire.
Muyiwa a grandi dans une ambiance religieuse baignée par la musique classique et gospel, jeune choriste dans l’église de son père, prêtre anglican. Au début des années 90, le foisonnement musical d’Ikeja (Lagos) l’ouvre à d’autres influences et c’est de manière autodidacte, que Muyiwa apprend la trompette. Il forme avec d’autres musiciens des brass band avec qui il se produit dans des lieux mythiques de Lagos.
Sur son chemin, il rencontre de nombreux musiciens dont ceux issus d’Egypt 80, formation phare de Fela Kuti, avec lesquels ils jouent dans des lieux incontournables comme le Jazzville (Yaba, Lagos State), bien connus des musiciens et mélomanes régionaux qui y découvrent régulièrement les jeunes talents de la scène musicale africaine. C’est d’ailleurs là qu’il sera repéré et introduit auprès de Fela Kuti qui lui demande, après une courte audition, d’intégrer Egypt 80. Une collaboration qui ne cessera qu’à la mort du maître en 1997. Il continue sa route avec le plus jeune fils de Fela, Seun Kuti pendant plus de15 ans. Participation à nombreux festivals internationaux avec Egypt 80: Glastonbury festival (GB), Jazz La Villette et Jazz à Vienne avec Archie Shepp (Fr), Montreal Jazz festival ( Canada), Fuji Rock festival (Japon), Roskilde Festival (Danemark), Back2Black
Muyiwa ouvre nombre de concerts sur la scène internationale avec son morceau “Giant of Africa”,bonus track du 2ème album ” Rise”.
Au contact de Victor Olaiya, Tony Allen, Damon Albarn, Archie Shepp, Manu Dibango, Youssou N’Dour, Ebo Taylor, Muyiwa s’est nourrit de nouvelles influences qui vont devenir les fondations de son écriture musicale « l’Afro-Classicbeat ». En 2014, il concrétise OSEMAKO avec des amis musiciens français qui vont se lancer dans l’aventure avec lui et enrichir son univers musical. Son fil conducteur est inscrit dans l’ADN de la musique africaine, entre groove de l’afrobeat, Highlife, anciens rythmes traditionnels Yoruba et Juju Music, Jive et Marabi venant d’Afrique du Sud, Jazz…
2016, Muyiwa Kunnuji & Osemako sort le premier album « Mo Juba O », qui marque une nouvelle étape dans l’intense histoire du mouvement afrobeat.
2020, sortie du single « Bro Hugh » annonçant la préparation du nouvel album APP; Accumulation of Profit & Power. Sortie prévue pour décembre 2022.
« Voilà un big band comme on les aime, prescripteur de bonnes vibrations et de groove irrésistible et cuivré. Si l’afrobeat est devenu un trésor commun du patrimoine mondial, et qu’à ce titre, n’importe quel musicien de la planète peut se l’approprier, il est toujours bon de remonter à la source et de tendre l’oreille à ceux qui ont contribué à son essor. C’est le cas du trompettiste nigérian Muyiwa Kunnuji, puisqu’il a fait ses classes au sein de l’orchestre de Fela Kuti. Autant dire qu’il sait faire jaillir l’étincelle, et sait comment doit tourner un moteur à propulser le beat. Ce moteur s’appelle Osemako. Crée dans les faubourgs de Lagos, le groupe connaît une seconde vie depuis que son fondateur s’est établi dans le sud de la France. Juju-music et Jive sud-africains, Highlife ghanéen figurent parmi les ingrédients de ce son chaud aux belles sonorités de jazz » La session Live, RFI Musique.
Julien GIMBERT / Basse – Vincent BAURENS / Batterie, – Clément PASANAU / Guitare – Tom Pablo GAREIL/ vibraphone, – Tyffany POIRIER / Choriste – Thomas DARTHIAIL / Congas, percussions – Christophe NATALE / Alto saxophone, percussion, choeur – Jérôme CHALENDARD / Tenor saxophone, choeur, /Armel COURRÉE / Baryton saxophone, – Muyiwa KUNNUJI / Trompette, voix, composition